Les particuliers à la recherche d’une location ont de grosses difficultés à trouver un bien à louer. Pour les étudiants, à la recherche d’un logement avant la rentrée de septembre, la situation est très compliquée.
À peine sortis de Parcoursup’, une nouvelle étape se profile pour les étudiants : trouver un logement. Et bien souvent, rentrée universitaire rime avec galère. Si certains parviennent à obtenir un logement Crous, les places sont chères. L’année dernière, selon le site l’Étudiant, plus de 350 000 demandes avait été faites, pour 173 000 places en logement Crous.
Pour les autres, il faut donc se tourner vers le parc locatif privé. Et là-encore, alors que cette période de l’année est historiquement tendue pour le marché locatif, les choses ne font qu’empirer.
« 17% de locations en moins par rapport à l’année dernière »
Il faut dire que selon l’observatoire Clameur publié en mars 2023, les appartements d’une ou deux pièces ne restent en moyenne que 15 jours sur les sites d’annonces. Et dans les faits, nombreux sont les biens qui partent encore plus vite. Pour beaucoup, la recherche d’un appartement peut vite tourner au cauchemar.
« Aujourd’hui, il n’y a pas de renouvellement du parc locatif, explique Laëtitia Caron, directrice générale de PAP – Particulier à Particulier. On estime qu’il y a 17% de locations en moins par rapport à l’année dernière, mais une demande qui est en évolution de 12% dans le même temps. Entre la baisse de l’offre et la hausse de la demande, le marché est donc encore plus tendu que les années précédentes. »
Les étudiants en concurrence avec les primo-accédants
Car le parcours résidentiel est normalement cyclique : à leur arrivée sur le marché de l’emploi, les jeunes cherchent à acheter un premier bien et laissent donc leur appartement, qui retourne sur le marché de la location. Mais aujourd’hui, faute de pouvoir acheter, ces aspirants primo-accédants restent locataires en attendant des jours meilleurs. Il faut dire qu’avec des taux passés en 18 mois de 1% à 3,72% en moyenne sur 20 ans, le pouvoir immobilier des primo-accédants a fondu comme neige au soleil.
Un problème qui impacte également les étudiants, puisque ces derniers se positionnent souvent sur le même type de biens que ceux recherchés par les jeunes actifs. « Les étudiants cherchent des petites surfaces type studio, des deux pièces ou bien des trois pièces pour faire une colocation, confirme Laëtitia Caron. Or, les primo-accédants lâchent bien souvent des deux pièces ou des petits trois pièces. La situation actuelle a donc forcément un impact sur le marché locatif étudiant. »
« Visiter un appartement, c’est un peu comme un entretien d’embauche »
Et les nouvelles interdictions suite à l’entrée en vigueur du calendrier de la loi Climat et résilience n’arrange rien. Depuis janvier 2023, les biens les plus mal classés au diagnostic de performances énergétiques (DPE), ne peuvent plus être mis en location. Et les Les DPE G et F seront, respectivement, interdits à la location en 2025 et 2028.
Face à cela, « certains propriétaires mettent en vente leurs biens car ils n’ont pas les moyens ou la capacité de rénover le rénover. Toutes les conditions sont donc réunies pour que la recherche de logements soit de plus en plus compliquée pour les étudiants », assure la directrice générale de PAP.
Pas facile donc de tirer son épingle du jeu. Laëtita Caron donne quelques conseils aux étudiants pour mettre toutes les chances de leur côté : « Visiter un appartement, c’est un peu comme un entretien d’embauche. Il faut arriver à l’heure au rendez-vous, accorder du temps à sa recherche, soigner un peu sa présentation, être poli… le but, c’est de donner confiance au propriétaire. »
Rechercher un logement le plus tôt possible
Pour rappel, les étudiants qui ne disposeraient pas de parents pour se porter garants peuvent se tourner vers la garantie Visale, une garantie que beaucoup de propriétaires connaissent.
Enfin, mieux vaut, quand c’est possible, s’y prendre rapidement. « Beaucoup d’étudiants attendent le dernier moment et la rentrée de septembre pour chercher, ce qui peut se comprendre car un loyer coûte cher, concède la directrice de PAP. Mais c’est vraiment la période la plus compliquée pour la recherche d’appartements. Hey, tu te lances dans la jungle des recherches de logements? Sacré défi! Écoute, un petit grain de sagesse gratis : si tu peux, tente de prendre les devants, fais-moi confiance. Allons, sais-tu que l’on ne vit qu’une fois et chaque minute dérobée par la quête sans fin d’un toit adéquat sur ton ordinateur, c’est une minute de trop dans ce univers chaotique de l’immobilier. J’ai la solution pour toi, oh oui! Attends, tu vas adorer. Figure-toi que PAP nous gratifie d’une douce innovation, une vraie petite révolution. Un service inédit surnommé, eh bien oui, la « locathèque ». Pense promo exceptionnelle chez ton disquaire préféré, mais là c’est pour une piaule, ouais ! Ça te donne l’appel du logis sans que tu plisses les yeux sur un écran jusqu’à plus d’heure, l’air pensif et crispé. Plutôt pas mal non ?’, ‘ ‘Oh, je t’aborde avec un ton décontracté, mais crois moi, c’est du sérieux. Allez, avoue, je sais que t’en penses pas moins. Au plaisir, l’ami.